Le sommeil : un indispensable pour des études en médecine réussies

Le sommeil est malheureusement un aspect bien souvent négligé par une majorité de la population. C’est encore plus le cas pour les étudiants en médecine, pour qui les journées de travail sont longues.

Dans cet article, vous découvrirez pourquoi et comment optimiser votre sommeil pour améliorer l’apprentissage de vos cours suivis en fac de santé ou en école.

Pourquoi le sommeil est-il si important pour un étudiant en médecine ?

Le sommeil permet à la fois d’entretenir un système immunitaire performant, de consolider les apprentissages et de maintenir de bonnes conditions physiques. Il est bien sûr indispensable si l’on souhaite développer un ou plusieurs de ces aspects. Un étudiant en médecine a donc tout intérêt à l’optimiser.

Dormir suffisamment est important à tout âge, ça l’est d’autant plus pour une étudiante ou un étudiant souhaitant réussir ses études.

Comment optimiser votre sommeil ?

La lumière

L’exposition au soleil conditionne en grande partie le bon fonctionnement de votre rythme circadien. C’est lui qui détermine quand vous êtes bien réveillé et quand vous devriez vous endormir. Cette exposition est un excellent moyen de réguler votre production de mélatonine pour vous endormir plus facilement et avoir un sommeil de meilleure qualité. C’est une habitude que tous les étudiants en médecine peuvent appliquer facilement.

Tentez de vous exposer au soleil le plus tôt possible après votre réveil et de travailler proche d’ouvertures, cela améliorera votre sommeil et vous aurez plus de facilité à vous endormir.

En soirée, coupez les écrans, bloquez l’éclairage extérieur et utilisez les lumières les plus atténuées possible, idéalement 2 heures avant d’aller au lit. Pour les écrans, vous pouvez au moins installer un filtre de lumière bleue si vous n’avez pas la possibilité de vous en séparer pour réviser vos cours.

Dormir dans le noir est important, tout comme l’exposition au soleil pendant la journée.

L’exercice physique

Faire du sport tôt dans la journée et éviter d’en faire trop près de l’horaire du coucher peut aussi vous aider. L’activité physique, même légère, permet en quelque sorte à votre corps de bien comprendre que la journée commence. En tant qu’étudiant en médecine, vous pouvez faire quelques minutes de yoga pour vous réveiller en douceur sans passer pour autant une heure à faire du sport.

Il arrive que des activités physiques trop proches de l’heure du coucher idéale définie par votre horloge interne empêchent de dormir.

Le bruit

Malheureusement, les jeunes en France n’ont pas toujours les moyens de vivre dans un logement bien isolé du bruit. C’est pourtant primordial pour leur santé et leur qualité de vie. Les nuisances sonores peuvent en effet engendrer du stress, favoriser le développement de troubles de l’endormissement et d’insomnie chez un étudiant.

Si vous le pouvez, misez sur un logement au calme pour bien dormir pendant vos études. Sinon, diminuez les nuisances sonores au maximum, par exemple en portant des bouchons d’oreilles. Vous vous protégez ainsi des réveils nocturnes et maximisez vos chances de passer une bonne nuit de sommeil.

Pour avoir une bonne nuit le plus souvent possible, vous pouvez aussi communiquer avec vos voisins les plus bruyants.

La température

Nous dormons plus facilement et plus profondément dans des températures fraîches : visez moins de 18 °C dans votre chambre d’étudiant. Un abaissement de votre température corporelle vous aidera à trouver le sommeil et à l’améliorer.

Les 4 piliers du sommeil

On parle des 4 piliers suivants :

Qualité, profondeur : sommeil profond et sommeil paradoxal en quantité et en intensité suffisante, fondamentaux pour bien mémoriser les cours de médecine appris la veille ;

Volume : la plupart des gens ont besoin de 7 à 9 heures par nuit : dormir suffisamment est essentiel. Une sieste peut aider si vous n’avez pas assez dormi, à condition que cela ne vous empêche pas d’avoir un bon sommeil réparateur la nuit ;

Continuité de vos nuits : absence de réveils nocturnes ;

Rythme de sommeil : aller se coucher sensiblement à la même heure chaque jour et le faire proche de votre heure d’endormissement biologique optimale.

Le sommeil est un sujet sur lequel il reste de nombreuses recherches à faire. L’importance respective de chacun de ces piliers n’est pas encore déterminée, mais une chose est sûre : vous ne pouvez négliger aucun de ces 4 piliers si vous souhaitez avoir de bonnes nuits de sommeil pour être en pleine possession de vos capacités pour vos études.

Si vous souffrez d’insomnies, le respect de ces règles pourrait vous aider à retrouver un bon sommeil.

Par ailleurs, les étudiants qui dorment le mieux en semaine sont bien souvent ceux avec le meilleur lit et de bons oreillers : pensez à vérifier que vous avez du matériel adapté. En cas de troubles persistants, consultez un médecin ou un psychologue : l’idéal est de trouver la solution à vos problèmes de sommeil en restant éloigné des somnifères.

Bien sûr, évitez de consommer de l’alcool avant de vous endormir : cela peut favoriser l’endormissement, mais diminue largement la profondeur de vos nuits.

Comprendre la dette de sommeil

Malheureusement, si vous dormez trop peu ou pas assez bien, vous ne pourrez pas vraiment le récupérer. Certes, faire quelques bonnes nuits de sommeil peut aider. Néanmoins, vous perdez en productivité les jours où vous êtes fatigué : ce temps est perdu. Ne faites pas l’erreur d’une grosse partie des étudiants en médecine : faites de votre sommeil une priorité !

Nous vous souhaitons de belles nuits de sommeil.

Si vous souhaitez poursuivre vos études pour devenir kinésithérapeute sans passer par Parcoursup et les concours, découvrez les témoignages de nos étudiants.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous devez remplir ce champ
Vous devez remplir ce champ
Veuillez saisir une adresse e-mail valide.
Vous devez accepter les conditions pour continuer