Le «service sanitaire», pour qui ? pourquoi ?
Le 26 février dernier, le gouvernement a présenté son projet de service sanitaire qui sera rendu prochainement obligatoire pour l’ensemble des futurs professionnels de santé. Que vous ayez déjà commencé vos études de médecine, odontologie, kinésithérapie ou que vous envisagiez de prochaines études médicales ou paramédicales vous y serez confronté dès la rentrée 2018. Afin de bien vous y préparer, Europe Eduss vous fait part des points essentiels à connaître sur le sujet.
1-Un programme entièrement intégré au cursus
Afin de bel et bien obtenir le diplôme de médecine, de pharmacologie, d’odontologie, de soins infirmiers et de kinésithérapie, l’étudiant devra désormais conduire des missions de prévention sanitaire au sein de structures variées tel que des établissements scolaires ou des maisons de retraite. D’un durée de trois mois, ces missions pourront être effectuées de façon continue ou non et cela sans rallonger la durée des études.
Il est actuellement prévu que ces actions de santé publique soient intégrées durant la deuxième année de formation en soins infirmiers, la troisième année de médecine, le quatrième année d’odontologie et la cinquième année de pharmacologie. Ce programme fera donc partie intégrante des formations médicales et paramédicales ce qui suscitera peut être des vocations vers le secteur de la prévention.
2-La prévention comme enjeu…
Conçu pour pallier le manque cruel de formation à la prévention durant les études, le service sanitaire a pour but d’initier les futurs professionnels de santé à l’animation d’ateliers préventifs en lien avec une thématique spécifique. Qu’il s’agisse de nutrition, d’hygiène, de contraception ou encore d’addiction, ces ateliers devront être adaptés aux publics et aux lieux d’actions proposés.
Grâce des partenariats, les étudiants pourront ainsi découvrir en équipe, pluridisciplinaire ou non, d’autres facettes de leurs disciplines médicales au sein de structures où la santé n’est pas forcément une priorité tel que les collèges, les lycées mais aussi les entreprises et les milieux carcéraux. L’accent sera effectivement porté aux milieux et zones sensibles ou la tendance a un renoncement aux soins est la plus importante.